Que faire si votre animal s’est sauvé ?

Le plus important est de réussir à garder votre calme. Si votre animal a disparu, suivez ces étapes :
  • Informez-en vos voisins : ils l’ont peut-être vu !


  • Contactez la mairie de votre domicile, les vétérinaires aux alentours, le commissariat ou la gendarmerie, et la fourrière d’Agglopolys au 02 54 90 35 63.


  • Contactez-nous au 02 54 79 57 85 pour déposer la description de votre animal et éventuellement envoyer une photo (nous pourrons la partager sur notre page Facebook). Munissez-vous éventuellement du numéro d’identification de votre animal.


  • Même si votre animal est parti depuis plusieurs jours, n’hésitez pas à nous contacter ; les chiens et chats sont gardés en fourrière pendant jours avant d’être proposés à l’adoption. De plus, quelqu’un ayant recueilli votre animal nous aura peut-être fait le signalement.


  • Afficher la photo de votre animal chez les commerçants alentours, dans votre quartier, sur votre voiture, et tout endroit que vous jugerez utile. Certains sites internet permettent également de déposer des annonces.


  • Si votre animal est identifié, vérifiez auprès de IèCAD (centrale canine et féline au 08 10 71 87 18 ) que votre adresse et numéro de téléphone sont exacts : de nombreux animaux ne retrouvent pas leurs maîtres à cause d’une adresse non actualisée.


  • Si vous retrouvez votre animal et qu’il n’est pas encore identifié, faites le nécessaire rapidement. C’est non seulement obligatoire, mais si la mésaventure se reproduit, vous le retrouverez plus facilement !


Mais surtout, quand il revient…

Ne le grondez pas, il aurait envie de repartir à nouveau ! Au contraire, félicitez-le et donnez-lui une friandise : montrez-lui que vous êtes content de le revoir et que vous tenez à lui !

Les manifestations anxiogènes chez les chiens

“Il a tout.” En effet, pour compenser ces longs mois derrière les barreaux d’un refuge, vous l’avez câliné, donné des friandises à gogo, un dodo confortable… mais dès que vous vous absentez, il détruit, aboie, s’oublie.

La destruction, les aboiements intempestifs, la malpropreté sont autant de comportements qui vous empoisonnent la vie. Pourtant, la plupart sont dus à une interprétation erronée des besoins de votre chien.

Facile à dire, mais que faire face à ces comportements gênants ? Il faut d’abord identifier le problème : Ennui, anxiété de séparation, insécurité et leurs manifestations. Il faut ensuite modifier les conditions de vie de votre chien pour s’adapter à ces problèmes.

L’anxiété se traduit par des accès émotionnels envahissants qui démobilisent l’animal dans ses apprentissages. Elle peut être intermittente ou permanente et s’exprimer physiologiquement par des troubles digestifs (bâillements, ballonnements…), réponses aléatoires à des ordres acquis, humeur variable. Ce sont des signes aisément repérables puisque personne ne connait votre chien mieux que vous.

Les manifestations anxiogènes se manifestent par :

Aboiements

Votre chien exprime ainsi sa peur d’être seul. Il est programmé génétiquement pour vivre en groupe. Vous pouvez lui laisser un bruit de fond (radio, télévision), lui donner un jouet, un os à mâcher, ou le mettre dans un endroit contenant et sécurisant pour lui, comme une petite pièce ou une cage de transport.

Le collier anti-aboiement, les calmants ou l’enfermement de régleront que vos relations de voisinage, pas le problème de fond.

Destruction

Si mâchouiller est un comportement canin normal, détruire relève de l’occupationnel et est un signe d’ennui.

Le bon sens est de placer, hors de sa portée, les objets auxquels vous tenez et de lui en mettre d’autres qui ne craignent rien à sa disposition.

Malpropreté

C’est la manière dont les chiens se signalent à leurs congénères, même tout seul chez vous. Sortez-le assez souvent pour qu’il communiquent ses informations à l’extérieur, faites-le rencontrer d’autres chiens, faites-le faire du sport et pensez à la stérilisation avant la maturité sexuelle.

Et, quel que soit son âge, félicitez-le outrancièrement lorsqu’il fait ses besoins dehors.

Si votre chien a impérativement besoin d’activités, de socialisation, de stimulation de ses fonctions cognitives : mémoire, réactivité, stratégies, apprentissages… (pensez à l’agility, aux randonnées avec d’autres chiens…) il apprécie également le calme et le repos. La promenade est un excellent dérivatif, surtout si vous rencontrez des congénères et lui laisser le temps de sentir (vaccins indispensables), de marquer son passage…

Si votre chien aime jouer à la balle, au frisbee, il assouvira son instinct de chasse (prédation) en poursuivant et rapportant l’objet. Assurez-vous, avant de partir, que votre chien s’est soulagé, n’a pas faim et qu’il est bien dans son couchage, il se sentira en sécurité et plus enclin à se reposer.

Dominance et hiérarchie

« Mon chien est dominant, pourtant c’est moi le chef de famille, il doit m’obéir! »

Oui, mais non. Le sens du devoir n’existe pas dans les gênes du chien, toutes ses actions sont subordonnées au bénéfice qu’il en tirera, friandises, caresses, félicitations, promenades…

La confusion vient de ce que l’on interprète le comportement du chien, à travers nos références humaines et que notre brave toutou, n’agit qu’en fonction de réflexes ancestraux de survie.

Les chiens vivent dans le respect de chacun, en fonction de règles inhérentes à leur espèce et adaptent leurs comportements, dans le seul but d’éviter les conflits. C’est un compromis de tous les instants, car le chien est opportuniste et sa survie dépend de l’espace, de l’alimentation, de la sécurité. D’où les signaux d’apaisement et de dominance qui sont, à travers le langage corporel, des informations sur leurs propres limites.

Mais, contrairement à la meute de loups, ce qui est vital pour un chien (nourriture, panier, jeu…), peut n’avoir aucune importance pour un autre. La stabilité du groupe s’établira, si les membres le composant respectent ce postulat de base. Lorsque ce n’est pas le cas, l’équilibre est rompu et il y a risque de dominance.

Les mots-clés sont :

Langage corporel

La base de toute stabilité est le langage corporel, car par nature, un chien prévient un congénère qu’il empiète sur son espace vital, si l’intrus persiste, des grognements sont échangés, le message est clair, l’écart entre les chiens est restauré. Vous avez tous remarqué comment se comportaient des chiens partageant un jeu.

Lancez le jouet, l’un se précipite, mais regardez du coin de l’œil l’attitude de ses camarades de jeu. Si un copain a l’air menaçant, le premier lui laissera la place ou ne s’emparera du jouet qu’avec la bénédiction du second. Au bout de quelques lancés, les rôles sont distribués et le risque de conflit, limité.

Socialisation

Tout ce que fait un chien est dicté par l’éducation qu’il a eu, chiot, de sa mère et de l’expérience qu’il acquiert, en grandissant, en côtoyant d’autres chiens. Le gros souci qui compromet la socialisation, est lorsque le chien n’a pas les codes sociaux permettant à chaque individu de comprendre instantanément, le comportement de tout congénère rencontré.

C’est le cas pour les chiots retirés prématurément à leur mère, avant 8 à 9 semaines ou dont la mère n’a pu remplir son rôle pédagogique et protecteur.

Gardons à l’esprit que la période de socialisation du chiot, s’étend environ de 3 semaines à 3 mois et que, à partir de 7 semaines, les expériences doivent être positives, pour que la socialisation soit réussie.